Le Crédit Agricole dévoile, dans un communiqué de presse sa nouvelle campagne de communication qu’il va lancer le 18 septembre.

Cette campagne, en rupture avec les codes bancaires traditionnels sera axée autour du slogan "le bon sens a de l’avenir", et se veut utiliser les témoignages de "vrais" clients, pour démontrer que le crédit Agricole, dans une tourmente financière sans précédent, "place la satisfaction et l’accompagnement de ses clients et des territoires au cœur de sa stratégie de développement".

En d’autres termes, c’est bien (re) gagner la confiance de ses clients dans un contexte de crise financière où il s’est lui même placé.

Gageons qu’après avoir vu (et revu) : "Moi, mon client, il avait un impact sur son pare-brise", on va avoir droit à : "Moi, mon client, il avait un impact sur ses placements"…

Mais là, il n’y a pas d’assurance qui prend en charge, sans franchise, la perte financière exposée, notamment avec une action autour de 5€, des rumeurs alarmantes pour les clients, sociétaires qui ne cessent d’interpeller les agences, des solutions "patronales et gouvernementales " qui ne visent qu’à aggraver la situation.

Il est question, dans des déclarations ou des débats politiques d’injecter des fonds publics en capital dans les banques… plutôt que de les nationaliser, et d’en changer la gestion en profondeur.

Le 11 octobre prochain, les salariés cesseront le travail et exprimeront leur douleur sur leurs emplois, salaires et conditions de travail, qui sont sacrifiés sur l’autel de la finance.

"Debout les gars, réveillez vous ! et sortez du train train habituel."

Le bon sens a de l’avenir : oui, le 11 octobre !!!