Source Eric Vendin le 01/09/2011 (news-banque.com)
Groupe Crédit Agricole [1]
1er semestre 2011
- Résultat net part du Groupe : 2 408 millions d’euros, + 30,4 % vs S1-10
2e trimestre 2011
- Résultat net part du Groupe : 881 millions d’euros, – 1,8 % vs T2-10
Ratio Tier 1 : 10,5 % dont Core Tier 1 : 9,1 %
Le groupe Crédit Agricole a réalisé un résultat net part du Groupe de 2 408 millions d’euros au premier semestre 2011, en hausse de 30,4 % par rapport au premier semestre 2010.
Sur le seul deuxième trimestre, le résultat net part du Groupe ressort à 881 millions d’euros, quasi stable (- 1,8 %) par rapport au trimestre correspondant de 2010. Ce résultat intègre les conséquences de la situation financière de la Grèce, tant sur les titres d’Etat grecs que sur la filiale Emporiki. Il reflète également la poursuite de la dynamique commerciale dans l’ensemble des métiers.
Ainsi, le produit net bancaire ressort à un plus haut historique trimestriel à 9 142 millions d’euros, alimenté notamment par la banque de proximité qui représente 61 % des revenus et 56 % du résultat brut d’exploitation des métiers du Groupe. Les Caisses régionales actionnaires, en particulier, connaissent une forte activité commerciale, doublant quasiment leurs ouvertures de comptes à vue et enregistrant une hausse presque identique (5 %) de leurs encours de crédits et de leur collecte au bilan.
Le résultat brut d’exploitation, au niveau historique le plus haut de 3 824 millions d’euros, affiche une hausse de 5,9 %, confirmant la poursuite du renforcement de l’efficacité opérationnelle, le coefficient d’exploitation baissant de 60,0 % à 58,2 %.
La hausse du coût du risque (+ 13,1%) reflète essentiellement la prise en compte des effets du plan européen en faveur de la Grèce ainsi qu’un renforcement des provisions collectives dans les Caisses régionales et en banque de financement.
En termes de solvabilité, le Groupe Crédit Agricole voit son ratio Core Tier 1 porté à 9,1 % grâce à sa bonne capacité bénéficiaire.
NDLR : Quand on pense qu’on va passer pour des martiens lorsqu’on demandera une augmentation des salaires raisonnable, en rapport avec ces chiffres. Alors que ces résultats mirobolants, c’est bien nous, les salariés, qui les créons, certainement pas les profiteurs (euh, pardon : les actionnaires !).
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