La CGT du Crédit Agricole vous présente ses meilleurs vœux de luttes pour cette année 2012.Que cette année nous permette de reprendre ce qui collectivement nous appartient, ce qui doit être du domaine public : L’alimentaire, la Santé, l’éducation, l’eau, l’énergie, les transports, la banque………..De quoi avoir une vie décente.
Nous vous engageons à rejoindre une CGT démocratique et collective au service des individus.
2010 avait été l’année de la réforme des retraites. L’année 2011 a été l’année du prolongement de la crise des dettes publiques dont les seuls responsables sont les capitalistes et les gouvernements à leur solde. Deux plans d’austérité vont suivre, deux plans de leur point de vue affichés comme indispensables au rétablissement de l’équilibre des comptes et à l’atteinte de cet absurde objectif d’amener le déficit à 3 % du PIB. A savoir que les cadeaux successifs octroyés aux plus riches sont supérieurs aux seuls intérêts de la dette.
Le PIB étant l’addition des plus-values dégagées par le travail et les salaires, alors que le travail est délocalisé et les salaires gelés, on ne voit pas très bien comment la situation pourrait s’améliorer si nous ne faisons rien ? Si nous ne prenons pas en main notre destin ?
Le rouleau compresseur du capital a raison de continuer à avancer tant qu’il ne sent pas la force de la révolte s’abattre sur lui. La preuve : 2012 débute sur les chapeaux de roues. Après la retraite, la dépréciation des agences de notation, et hop, on relance la règle d’or, les 35 heures et au menu du sommet social du 18 janvier la TVA Sociale.
Qu’est-ce que la TVA sociale, c’est une nouvelle étape pour le capitalisme, pour se désengager de la sécurité sociale en prétextant la préservation de l’emploi. Une étape décisive stratégique en cette période préélectorale pour donner encore aux actionnaires, aux capitalistes financiers, aux MEDEF un moyen de gagner encore plus en faisant payer une nouvelle fois aux travailleurs asservis les avantages aux privilèges. Le patronat exige 30 à 80 milliards d’exonérations supplémentaires que le gouvernement propose de compenser par plusieurs points de TVA payés par les TRAVAILLEURS (Privés d’emplois, retraités, salarié). Ce faux débat sur le financement de la protection sociale ne vise qu’à diminuer le « cout du travail » par la réduction des cotisations payées par les patrons. Les exonérations annuelles sont déjà de l’ordre de 30 milliards pour la sécurité sociale et sont avec le non-paiement des taxes de l’Etat les seuls responsables du soit disant déficit de la Sécurité Sociale. La santé, c’est un marché comme la retraite qui échappe en partie aux assureurs et banquiers, au capital……… Demain, combien serons-nous, sans retraite, sans minimum, sans pouvoir nous soigner ? La Sécurité Sociale nous appartient, c’est celle de 1945, c’est notre salaire différé, on n’y touche pas !
Face à cette succession de mesures antisociales, il ne reste que la mobilisation générale en cette période préélectorale, cette mobilisation doit se faire partout y compris au crédit Agricole qui, sous-prétexte de subir une crise mondiale, doit réduire la voilure par la suppression d’emplois et le gel des salaires……………..
Ça suffit, levons nous et descendons tous dans la rue, bousculons et virons tous ces conseils d’administration, bloquons les comptes des dirigeants pour les envoyer au travail, à la soupe populaire……………..
Comme disait Lanza Del Vasto adepte de Gandhi qui dans les années 70 avait créé une communauté dans le Larzac « Jeûne pour mieux comprendre ceux qui meurent de faim ». Depuis longtemps les capitalistes, les riches propriétaires, les bourgeois ont compris qu’en affamant puis en distribuant avec parcimonie, ils avaient le pouvoir sur le peuple.
Aujourd’hui il faut mener la guerre, la guerre des classes, il faut partout, descendre dans la rue, crier notre colère et présenter nos revendications pour un monde meilleur, pour l’avenir de nos enfants. Vous verrez à votre grande surprise que le gouvernement Sarkozy mettra à l’instar de la Syrie l’armée au service des intérêts individuels au nom de l’ordre social. Vous verrez que la grande bourgeoisie est pire encore que la seigneurie d’avant 89……
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