Un credo cher au Front National et pas seulement.
Notre pays compte 2,5 millions d’immigrés actifs en 2009. Soit 8,8 % de la population active totale, une proportion constante depuis trente ans. Le nombre d’immigrés entrés en France pour des raisons économiques, la même année, était de l’ordre de 20 000, soit 0,04 % de la population totale. Cette proportion est de 0,2 % en Espagne, Italie, Royaume-Uni et de 0,1 % pour l’ensemble des pays de l’OCDE. Précisons que les immigrés sont surreprésentés dans les secteurs précaires et mal payés, qu’ils connaissent un taux de chômage deux fois plus élevé que les autres. On les accuse volontiers de « manger » l’argent du contribuable. Mais une étude réalisée en 2010 par l’université de Lille 3 pour le compte du ministère des Affaires sociales révèle que les immigrés, plus jeunes que la moyenne, reçoivent de l’État 47,9 milliards d’euros de prestations sociales, mais lui reversent 60,3 milliards sous forme de cotisations et d’impôts. Soit un solde positif de 12,4 milliards d’euros en leur faveur.
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