Nos patrons reconnaissent que leur politique salariale a conduit à un déséquilibre.
Ils disent vouloir le corriger et amorcent en 2014 un chantier « rétribution globale [1] » …
C’est un fait
La part du salaire dans la rémunération est devenue si faible que les salaires au Crédit Agricole sont de 15% en moyenne inférieur aux salaires du marché bancaire en France !
Il convient de noter qu’ avec l’augmentation, en 2012, du forfait social l’intéressement est financièrement devenu moins intéressant pour nos patrons !!
Alors le plaidoyer sur l’indispensable implication des salariés aux résultats de l’entreprise est mis en sourdine …
Car pour nos patrons il ne s’agit que de rétablir un équilibre… c’est-à-dire puiser dans un tiroir pour en alimenter d’autres mais lesquels et dans quelles proportions ?
Salaire immédiat que chacun emploie selon ses besoins et principes ?
Salaire différé ?
- Celui Issu du système par répartition pour de meilleures retraites ?
- Celui adossé à l’atteinte d’objectifs ?
- Celui « soigneusement » engrangé par le système bancaire pour un jour améliorer nos modestes retraites ?
Pour la CGT, qui n’a jamais cédé au chant des sirènes qui prétendaient que l’intéressement était un plus pour les salariés, la revalorisation du SALAIRE est indispensable :
Pour améliorer les conditions de vie des salariés
Pour rendre ses moyens de fonctionnement au système par répartition qui a démontré sa capacité à garantir l’égalité face aux risques santé, famille, chômage et vieillesse
Pour relancer la consommation et tous les rouages économiques interdépendants
Pour cesser de réduire et saccager les services publics qui participent aussi à l’égalité des droits Et s’il en reste, chaque salarié est libre de placer ou investir selon ses principes et idéaux !!
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