Contre la casse des services publics, l’austérité budgétaire et l’ouverture à la concurrence du ferroviaire et d’autres services publics, mobilisons-nous tous ensemble, salariés du public et du privé pour défendre nos droits !!
La méthode : depuis son élection, Emmanuel Macron s’emploie avec zèle et obstination à satisfaire des intérêts privés en laminant l’ensemble des droits et protections des salariés, retraités, jeunes et privés d’emploi. Sa méthode est simple et sa visée implacable : démanteler l’ensemble des conquis sociaux, les uns après les autres, pour offrir une main d’oeuvre peu chère et corvéable, ouvrir à la marchandisation les services publics « rentables » et initier la disparition des autres.
Phase 1 puis Phase 2 : après s’être attaqué au code du travail à coups de 49.3 et ordonnances en tout genre afin de faciliter les licenciements et précariser les salariés c’est au tour du secteur public de subir les conséquences néfastes de sa politique.
Dans nos secteurs, le patronat, à la pointe des revendications du Medef met en oeuvre tranquillement et méthodiquement restructurations, délocalisations pour réduire le nombre de postes, nos emplois, avec ou sans fermetures d’agences.
Dans les services publics, nous assistons actuellement à des attaques de grande ampleur. Pas un secteur n’échappe à cette stratégie de choc et à cette frénésie libérale. Hôpitaux, écoles, bureaux de poste, chemins de fer, énergie, départements et communes voient ainsi leurs moyens asséchés et leurs missions publiques démantelées.
Le PUBLIC, c’est nous TOUS !
Le président de la République, le Premier ministre et le gouvernement, en mettant en oeuvre la casse de la Fonction publique, détruisent les valeurs progressistes qu’elle porte. Les services laminés sont ceux dont nous avons besoin pour nous soigner, instruire et former nos enfants, communiquer, nous déplacer, accéder à l’énergie dans tous les actes de la vie, vivre sereinement dans une société organisée.
Il n’y a aucune fatalité à subir plus longtemps la hausse de la CSG, le gel des salaires et des embauches, les cadences infernales, la baisse des APL…44 milliards d’euros de dividendes reversés en 2017 par les entreprises du CAC 40 aux actionnaires : les moyens de financer les services publics nécessaires et de payer dignement le travail existent : exigeons notre part !
L’argent est là pour augmenter les salaires et assurer un service public de qualité !
Nous exigeons :
l’augmentation des salaires, des pensions, des minima sociaux, des revenus de remplacement, le SMIC à 1 800 €,
le passage au 32 H avec maintien de salaire,
l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes,
le financement des Services Publics afin d’assurer leurs missions au service de l’intérêt général en garantissant à tous, le droit élémentaire de se loger, de s’éduquer, de communiquer, de se déplacer, d’accéder à l’énergie …
le financement de la Sécurité Sociale (maladie, famille, retraite, chômage, logement) basé sur les cotisations issues du travail donc de la richesse déjà créée
les revenus du capital doivent aussi contribuer au bien-être de tous.
Partout depuis des mois, des mouvements se développent et s’inscrivent dans la durée afin de préserver un service public de qualité et d’améliorer les conditions de travail. C’est notamment le cas dans l’Éducation nationale, dans les EHPAD, chez les personnels surveillant(e)s de prison, dans la filière sociale, chez les conseiller(ère)s d’insertion et probation, à l’Office national des forêts, dans de nombreux hôpitaux et collectivités territoriales mais aussi dans le secteur privé.
Des luttes collectives plus larges doivent s’intensifier
TOUS ENSEMBLE,
Jeunes, retraités privés d’emploi, salariés du privé et du public, imposons d’autres choix, imposons le progrès !! Parce que la Fonction publique est notre bien commun la CGT appelle à la convergence de toutes les luttes ce 22 mars
Nous appelons les salarié(e)s à se rendre aux manifestations, à soutenir le mouvement et à se mobiliser par tout moyen et jusqu’à la grève.