Grève et Manifestation le 17 decembre

lundi 16 décembre 2019
par Résistante
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 Travailler plus : tous concernés

Le premier Ministre annonce appliquer le nouveau système aux personnes nées à partir de 1975.

Mais le « travailler plus » continue dès 2022, date de mise en place de manière irréversible de la réforme avec son âge pivot et sa décote !

Ainsi tous ceux qui pouvaient partir en retraite à partir de 2022 devraient travailler plus longtemps ou subir la décote (4 mois ajoutés chaque année pour atteindre 2 ans de plus – 64 ans - en 2027).

Exemple :

aujourd’hui : départ possible à 62 ans / carrière longue 60 ans.

Isabelle née en avril 1966 peut partir à 60 ans, soit le 01 mai 2026.

Mais l’âge pivot lui imposerait :
- 10% de retraite en moins si elle fait valoir ses droits actuels

    • soit plus d’un mois de retraite en moins tous les ans
      - ou partir en retraite le 01 janvier 2028 : travailler 20 mois de plus

Et l’âge pivot n’est pas figé à 64 ans : il s’agit d’un instrument d’équilibre qui permettrait progressivement de distribuer le budget retraite, figé à 14% du PIB, entre les retraités.

Donc chaque année, l’âge pivot progresse :
- nés après 80 : +65 ans
- nés après 90 : +66 ans …

 UNE REGLE D’OR pour les patrons / UNE VIE DE SUEUR pour les salariés

PAS DE NOUVELLES RESSOURCES ! TA PENSION VA BAISSER …

L’objectif de la réforme est de bloquer définitivement la part des richesses que nous affectons collectivement à nos retraites, au mieux à son niveau actuel, 14 % du PIB alors que le nombre de personnes de plus de 60 ans va augmenter d’un tiers d’ici 2050.

Pas un mot dans le discours sur des recettes supplémentaires, au contraire une annonce : « pas d’impôt supplémentaire ».

On comprend que le patronat soit satisfait !

Quant à la cotisation de solidarité pour les revenus supérieurs à 120 000 € le premier ministre se garde bien d’en dévoiler le niveau …

2.80 % contre 23.89% à ce jour !!

Voilà comment diminuer les ressources des retraites pour alimenter les plans retraite par capitalisation et satisfaire les banques !

Ces montants placés sont défiscalisés, ils manqueront aussi aux finances publiques : ceux qui ne placent pas paieront plus l’impôt !

 Un euro cotisé donne les mêmes droits …

Plus je cotise plus j’ai droit : seules les personnes en capacité de cotiser ouvrent des droits quid des étudiants, des malades, des personnes en situation de handicap, des privés d’emploi …

Pas de solidarité !

Plus je suis diplômé, plus je travaille vieux !

Tous les salaires comptent : le calcul actuel sur les 25 meilleures années gomme un peu les périodes précaires : la réforme s’appuie sur une carrière complète.

Plus mon profil de carrière est ascendant, Plus dure sera la chute !

 AUCUNE GARANTIE DE RESSOURCE

Les pensions versées ne seraient plus garanties !

Le montant des pensions pourrait diminuer, notamment en cas de récession à cause du plafonnement du budget des retraites à 14 % du P.I.B. pour l’ensemble des pensions, qu’elles aient été liquidées avant ou après la mise en oeuvre de la réforme.

 COMMENT GARANTIR LE MAINTIEN DU NIVEAU DE VIE À LA RETRAITE ?

Notre système de retraite a été construit en 1945, alors que le pays était ruiné. Il s’agit d’un système universel qui maintient le niveau de vie de toutes et tous, notamment pour protéger les plus faibles. Pour assurer l’avenir de nos retraites par répartition, il faut :

1/ DE NOUVELLES RESSOURCES

Mettre en place un droit à la retraite à 60 ans avec un minimum de 75 % net du salaire net de fin de carrière est à notre portée avec de nombreuses possibilités de financement :

- Un relèvement modéré des cotisations retraites (10 € pour un salaire de 2500 € : PS 4 € + PP 6 €) et l’assujettissement à cotisations sociales de l’ensemble de la rémunération (intéressement, participation, primes…)
- l’égalité salariale F/H et des pénalités pour les entreprises hors la loi
- La suppression des aides et exonérations de cotisations des entreprises inefficaces pour l’emploi
- La mise à contribution des revenus financiers des entreprises qui, au contraire des revenus financiers des particuliers, sont totalement exonérés.

2/ UNE MAISON COMMUNE DES RÉGIMES DE RETRAITES

Les différents régimes de retraite (public, privé, régimes spéciaux…) ont été construits pour s’adapter aux contraintes spécifiques de secteurs professionnels et prendre notamment en compte la pénibilité.

La CGT propose, tout en maintenant le niveau des droits de chacune et chacun, de les intégrer dans une maison commune des régimes de retraites, assurant la transférabilité des droits pour les salariés passant d’un régime à l’autre.

3/ LA PRISE EN COMPTE DES ANNÉES D’ÉTUDES

Alors que l’accès au premier emploi stable a lieu à 27 ans en moyenne, il est indispensable de prendre en compte les années d’études et d’insertion dans le calcul de la retraite, pour garantir le droit à retraite des nouvelles générations.

4/ Au delà : mieux vivre au quotidien

La création d’emploi par le partage du travail et l’augmentation des salaires sont indispensables pour vivre mieux au quotidien et mieux financer les retraites, la santé et les services publics.

La part des salaires dans la richesse produite a perdu 8 pts depuis les années 80 et la richesse ne cesse de croitre !


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