En vingt ans, la part des salaires dans le produit intérieur brut a baissé de 9.3% en France

Le PIB de la France s’élève à prés de 1800 milliards d’euros, ce qui correspond a 167 milliards qui sont prélevés sur la part des salaires pour aller vers le capital..

Ce chiffre suffit lui seul a expliquer les difficultés de pouvoir d’achat des salariés français, mais il montre qu’a l’évidence, les discours de nos dirigeants et de nos experts qui volontairement refusent de prendre en compte ces paramètres ne sont destinés qu’à accréditer l’idée qu’il faut que les riches soient plus riches pour que les pauvres soient moins pauvres.

C’est faux :
Quand les riches sont plus riches, les pauvres sont plus pauvres et plus nombreux.
La chute du pouvoir d’achat fait diminuer la croissance. 167 milliards, c’est 10 fois le déficit de la sécurité sociale (12) et des caisses de retraites (5) cumulés.

Le mutisme qui entoure ce détournement de la richesse produite constitue un exploit permanent et la stigmatisation de ces salariés qui ne travaillent pas assez, pas assez longtemps, qui ont des régimes spéciaux de retraite qui plomberaient l’économie à assez duré.

Il est temps pour les salariés de se réveiller et d’exiger la contrepartie salariale de leur travail qui leur permette de vivre décemment et de financer la solidarité nationale.

Il faut récupérer ces 170 milliards qui plombent la santé de notre économie, mettent tous les jours plus de gens à la rue, dégradent les comptes de la solidarité et ne servent les intérêts de quelques uns qui pillent et détruisent les richesses de notre planète.

Le salaire d’un salarié moyen de 22 ans d’ancienneté en 1994 était en net fiscal de 152209Fr, il était en 2009 de 25759€ après 37 années de carrière, or selon l’indicateur de pouvoir d’achat de l’euro et du franc établi par l’INSEE et mis a jour en 2010, le pouvoir d’achat de 152209 frs en 1994, s’élève aujourd’hui à 29274 €.

Il manque donc 29274-25759=3515€ soit14% de pouvoir d’achat avec 15 années d’ancienneté de plus.

Il semble que cela se passe de commentaire et vienne illustrer parfaitement le holdup fait par le capital sur les salaires au Crédit Agricole.